L’histoire de déroule en 1920.
Cette correspondance entre Pierre Duval et l’évêque De Benoist a été retrouvé dans les archives de ce dernier à sa mort.
Mon cher ami,
Je sais que vous n’étiez pas des plus enthousiastes à mon envie de quitter notre belle France et le vieux continent pour rejoindre mon rêve d’Amérique…
Je tenais à vous écrire pour vous remercier de ne pas avoir jugé mon choix et je ne peux que vous assurer ma joie de découvrir une communauté de fervents fidèles dans la ville d’Innsmouth tel que l’archevêque du Massachusetts me l’avait décrit.
Mes premiers contacts sont exemplaires bien que surprenants de part leur apparence. La jeune Eleonore est une fidèle dévouée, j’apprends de sa présence pour m’installer rapidement.
J’espère vous lire prochainement,
Pierre Duval
Bien amicalement
Mon bon Pierre,
Quelle ne fut ma joie à la réception de votre missive ! Je ne pus attendre le sceau du cachet de nos transports postaux. J’ai dévoré les quelques lignes que vous m’avez adressé.
Je suis très heureux et fier que vous ayez la confiance de l’archevêque du Massachusetts, c’est un homme sévère mais juste et s’il vous a donné cette charge c’est que vous le méritez amplement.
Votre œuvre comme aumônier pendant la grande guerre, votre courage et votre abnégation dans les tranchées de Verdun ont fait de vous un bel ecclésiaste, prompt à répandre la parole sainte de notre seigneur.
Je suis sûr que vous allez réaliser de grandes choses dans cette paroisse d’Innsmouth.
Bien à vous,
Votre dévoué Hubert de Benoist